(kayla.løseth)

**Kayla Løseth** · **▼ MESSAGES** : 22

Kayla Løseth

la folie, la mort avec des veines chaudes

âge ▼ seize ans. encore une gamine, trop jeune pour être compressée par la mort d'un enfoiré.
date et lieu de naissance ▼ quatorze février 1999, à oslo, en norvège. enfant du froid et de la neige, tu es pourtant brulante de vie.
statut civil ▼ cœur épris, cœur blessé. amoureuse, mais célibataire, incapable de ressentir ce qu'est vraiment ce sentiment quand tu le regarde.
orientation sexuelle ▼ hétérosexuelle. les courbes féminines, t'en as assez avec les tiennes, pas besoin de celles des autres.
métier ▼ jardinière. c'est bien, t'aides les plantes à devenir belles. dans un cimetière. ouais, on reconnait bien là ton ironie pour les choses.
adresse ▼ 3 rue manglegarte, avec odd, othinie et ta meilleure amie.
groupe ▼ aveugles (deuxième malédiction).

quand t'as appris que t'allais rester bloqué dans ce village pour l'éternité ▼ Tant mieux. Personne pourra vous toucher, ici. Personne pour vous blesser. Personne pour vous faire de la peine. Personne pour vous retrouver non plus. Ouais, personne qui pourra vous reconnaître. Personne pour vous dénoncer à une quelconque police. Personne pour vous faire payer un crime qui n'en était qu'un que du point de vue qui n'est pas le votre. Personne pour vous demander de retourner dans votre cité. Personne pour te dire d'aller te battre. Enfin ça, tu le fais bien toute seule. Mais surtout personne pour vous dire quoi faire. Ici, t'es pas emprisonnée, t'es enfin libre.

ton avis sur les habitants du village ▼ Ils sont étranges, bizarres. Toi aussi tu l'es, tu t'accordes bien avec eux. Tu fais pas tâche dans le paysage. T'es blonde, t'as les yeux bleus, et la peau blanche comme un mort-vivant, et tu t'intègres. Parce que c'est facile pour toi. De t'intégrer. Tu te caches, tu montres pas qui t'es vraiment. Et si quelqu'un refuse de t'intégrer, toi la gentille, tu deviens celle que t'es vraiment. Toi, la guerrière, toi, celle qui utilise ses poings. Les habitants d'Hølen, ils sont pas si différents de toi que ça. Ils sont enfermés dans une prison, certains sont innocents, et n'y peuvent rien. Et toi, tu es enfermée dans la prison qu'est ton passé, ta vie d'avant, et t'y peux rien non plus, c'est vrai. T'y peux rien. Mais eux, eux, tu les aimes bien.

pseudo ▼ PUDDING MORPHINA.
âge ▼ vingt-et-un ans.
ville/pays ▼ aux bordures de Paris I love you

comment t'es arrivé là ? ▼ je règne sur les enfers :héhé:

dc ▼ chin-hae et søren.
un dernier truc à dire ? ▼ :angel:

**Kayla Løseth** · **▼ MESSAGES** : 22

souvenirs vivants, passé encombrant

75 kilo, 1 mètre 80, sa copine s'est suicidé récemment, et ses parents ont divorcés lorsqu'il était gosse.
Toujours tout savoir sur ton adversaire.
Trouve ses points faible, et c'est gagné. Apprend qui ils sont. Apprend à les reconnaître, ceux qui en ont un, de point faible. Apprend à les reconnaître, ceux qui ont été laissé, délaissé par la vie. Ceux pour qui la vie n'est plus une bénédiction, mais une malédiction.
Lui.
C'en est un. Un de ceux là. Ceux qui frappent pour frapper, pour décharger la colère. Il est l'un d'eux.
De ceux qui perdent contre toi.
De ceux qui perdront toujours, tant qu'ils ne comprendront pas qu'un peu de force et de la colère, c'est pas suffisant.
Un sourire difficile aux lèvres, les égratignures et l'ouverture de ta lèvre inférieur oblige, tu poses ton pied au bon endroit, et tu t'élances, au bon moment, avec ta force, et au moment de l'impact, juste à ce moment là, tu y penses.
A tes parents. A ces enfoiré. Et aux autres. A ces gosses de riches. Qui te prenaient comme tête de turc quand t'étais gamine.
Il tombe. Tu lui souris.
T'as perdu. Gamin. Mais c'est pas grave. C'est normal.
Et tu te mets accroupie, et tu lui touches la joue. « J'suis désolée pour ta copine. » Et tu la vois, sa larme. Il est faible. Il est humain.
Pauvre gosse.
Plus âgé que toi, le gosse. Une vingtaine d'année. Sa fierté en a pris un coup, se faire battre par une gamine, une meuf, de treize ans. Mais il s'en fout, pour le moment, tu l'sais. Parce qu'il a perdu. Et que l'argent, il le voulait pour les frais médicaux de sa mère. Mais toi, ce fric, t'en as besoin aussi. Pour Odd. Et pour Othilie.
« Désolée. »
Tu prends l'argent, et tu pars.
Tu cours pas, ça sert à rien. Mais tu traines pas non plus, t'as pas le temps.
Tu montes les escaliers, et tu rejoins ton jumeau, ta sœur, dans ce squat qu'est votre baraque depuis qu'vos parents sont partis, comme des enfoirés, quand t'avais dix piges. Quand t'étais pas encore au courant de c'que ça voulait dire.

uc

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